La pluie avant qu’elle tombe, Jonathan Coe

La pluie avant qu’elle tombe, donc. Jonathan Coe. Déjà, le titre, je l’ai trouvé génial.

J’ai pas mal lu de Jonathan Coe, et j’ai bien aimé, surtout Le cercle fermé et Bienvenu au club (c’est peut-être dans l’autre sens d’ailleurs …).
Le livre tout de suite en main, lecture de la première page, même pas en entier, le premier paragraphe, et l’évidence, là, c’est du tout bon qu’on dans la main.
Mon homme a lu avant moi, faut dire que je lui en ai fait cadeau en rentrant, donc, c’était plutôt normal.
Mais, je sais pas pourquoi, même si il m’a dit l’avoir beaucoup aimé, je trouve que c’est quand même plus un livre de filles.
Un livre qui a quelque chose à voir avec la maturité et l’acceptation que l’on y perd quelque chose à devenir une femme mature, contrairement à ce que les magasines féminins voudrait nous faire croire à grand renfort de couvertures pour « femmes matures qui s’éclatent dans leur maturité ». Mon oeil, la maturité, c’est les rides, et les rides, c’est pas l’éclate.
La pluie avant qu’elle tombe parle donc tranquillement des choses qui auraient pu être dans la vie d’une vieille dame, des choix faits, des choix imposés, de ce que ces choix ont fait finalement un chemin qui a l’air d’être tracé, mais qui ne l’est que par sa fin. Un chemin tendre à lire pour le lecteur, attachant, de failles en images. Un roman intime mais pas intimiste, qui touche sans mièvreries. Un parcours que l’on suit. Presque comme le sien.

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Un Site WordPress.com.

Retour en haut ↑

%d blogueurs aiment cette page :