Moisson de la première journée :deux phrases cultes : (dont je ne me souviens plus, mais A.M. les a notées) (à lire en commentaire)Un sac rose et orange avec écrit « Le livre de poche 60 ans » dessus, et des livres dedans et le reste de mon croissant mangé devant Vélibor Colic pendant qu’il nous racontait au petit déjeuner deux ou trois anecdotes bien ponctuées sur la guerre en Bosnie.
Ben oui, j’ai petit déjeuné avec Vélibor Colic, c’est un nouveau truc du festival, j’étais juste morte de trouille ( et de froid), comment dire des choses intelligentes à un auteur avec un croissant dans la bouche et un plateau qui se casse la figure alors qu’il y a son café, à lui, dessus ? Expérience étrange, que je ne suis pas certaine de renouveler, mais je remercie toutes mes copines qui ont (en gros) passé leur soirée de la veille à me dire que ce n’était pas grave si j’avais l’air d’une andouille. Ce qui est vrai, l’important n’étant pas vraiment moi, mais ses livres à lui.
Cette moitié de croissant ( et non Vélibor ne l’a pas gardée en souvenir …) a été ensuite rejoint par ma moitié de pannini aux trois fromages dans le sac où ma canette de schwepes agrumes a coulé. Donc, là je n’ai rien ramené.
Un coeur dessiné par Lance Weller sur mon exemplaire de « Wilderness » (Dominique, j’ai fait ce que j’ai pu …) à cause de ma copine A.M. qui parle anglais super bien et qui le lui a demandé (elle ose tout).
Une leçon de western par Bertrand Tavernier, en grand sachem aux yeux mi-clos.
Une mention spéciale à l’éditeur de Gallmeister : so charming …
Maylis de Kérangal et Carole Martinez : for ever.
Une plaquette d’oropolis. Il parait que c’est meilleur que le strepsil pour les maux de gorge dûs à une station prolongée dans le froid d’un petit déjeuner, ou d’une file d’ attente pour voir et entendre un auteur super bien.
Une autre leçon de western par Christophe Blain, juste passionnant en défenseur occidental du western et d’un John Wayne pas raciste et d’un John Ford humaniste. Passionnant ne voulant pas dire convainquant par ailleurs … je veux dire.
Une rencontre marrante avec une jeune blogueuse : Manou se livre.
Une conviction : la littérature peut tout, l’écriture historique aussi, mais moins, quand même. ( Que les historiens de l’apéro me pardonnent ce résumé-raccourci à coup de marteau symbolique)
Des livres partout, et un certain nombre dans mon sac :
« Debout sur la terre » Nahal Tajadon
« Loving Franck » Nancy Horan
(parce les conseils des libraires comptent aussi, il n’y a pas que la tête des auteurs qui soient peu fiables)
« Wilderness » de Lance Weller
« Pas Sidney Poitier » de Percival Everett
« Sarajevo omnibus » Vélibor Colic
« Les frères sisters » Dewitt
« Ni fleurs ni couronnes » Maylis de Kérangal (parce que c’est le seul que je n’ai pas encore lu)
« Le tireur » de Glendon Swarthout
« Mélo » Frédéric Ciriez (parce que Maylis de Kérangal le défendait)
« Chroniques birmanes » de Guy Delisle (parce que impossible de faire autrement après les » Chroniques de Jérusalem »)
Votre commentaire