Le dernier lapon, Olivier Truc

Un polar ethno, ethno du bout du monde, froid, le bout du monde, je n’ai rien contre, le côté, découverte d’une civilisation minoritaire et en danger de disparation pour cause de politique identitaire limite fasciste et de gros méchants loups économiques qui veulent manger la dite civilisation, à priori, je suis pour. Surtout si on me promet tout cela sur rythme trépidant d’une enquête policière menée par un homme et une femme, lui moins jeune et un peu usé par la vie, mais pas trop et surtout pas alcoolique (ouf, ça nous change …), et elle, jeune émoulue de l’école. Il pourrait y avoir du frottis-frotta sous une tente laponne ….

Sauf que, je ne sais pas ce qui m’est arrivé, j’ai dépassé ma limite de neige autorisée, je me suis vautrée dans les congères de l’intrigue, je me suis gourée d’aurore boréale, j’ai planté le scooter des neiges dans une hutte à lapon, bref, je ne sais pas, mais je me suis bloquée sur un détail à la noix …. la répétition du temps d’ensoleillement, enfin, du temps de jour, au début de chaque chapitre. Bon, faut dire que je m’ennuyais un peu aussi … A chaque début de chapitre, du coup, je me disais « Bon, ça fait un peu plus, mais c’est pas beaucoup quand même ». Reflexion idiote dans un polar, où normalement on recherche le nom de l’assassin. Ben, pas moi. Bloquée sur mon truc idiot. En plus, cela n’a aucune incidence sur le déroulement de l’enquête, à croire que rechercher la vérité avec ou sans jour, c’est pareil. Ce que je veux bien croire, mais alors, pour quoi le temps de jour, il est indiqué ? (j’ai prévenu, c’est complétement idiot comme fixette …)

Je me suis donc égarée dans le grand nord et attendu que l’expédition, les rennes, les lapons, les explorateurs sans scrupules, les éléveurs à l’ancienne, à la moderne, les tambours, les grands sachem, le méchant enquêteur et le gentil, tout le monde se calme et descendent de scooter pour faire pareil. Par contre ( et c’est toujours aussi idiot), mais si quelqu’un peut me dire à quoi correspond le premier chapitre, je suis preneuse. Pas réussi à resituer cette histoire de lapon poursuivi et de bucher dans l’histoire du tambour, moi … Ce ne peut pas être Mattis ( il n’a pas été brulé, ou alors je n’ai rien compris), ni le père de Klemmet (? si ? mais pourquoi il n’en dirait rien alors ?) celui d’ Aslak, là, je suis sûre de moi. Celui de Mattis alors … J’ai sûrement loupé un truc, parce que ce n’est pas la faute du bouquin, il se lit même plutôt bien, c’est de l’honnête polar ethno.

Ce n’est pas très grave comme problème ceci dit, le livre peut commencer au deuxième chapitre, finalement, mais alors pourquoi Olivier truc a écrit le premier, l’est pas idiot l’auteur, c’est donc moi ! Je n’aime pas me sentir comme un renne égaré. Même si moi, j’ai gardé mes deux oreilles de chaque côté de ma tête, ce qui est déjà pas mal vu les moeurs locales.

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