Non, je n’ai pas déserté le navire (personne ne me demande rien d’ailleurs …. Mais je réponds quand même …). C’est juste qu’un long désert de temps de lecture s’est abattue sur moi sans crier gare (je veux dire sans me prévenir que je puisse rédiger mes notes avant la rafale, ce que je fais normalement quand une tornade s’égare dans mon bureau, faisant voler notes et contre notes, et vu le temps que cela me demande d’écrire une note, quand les contre notes s’envolent, je suis dans la mouise).
C’est la faute à la grande marée, aux palourdes et au linge qui s’entasse, me regardant d’un œil torve et froid qui dès fois arrive à me faire culpabiliser, c’est la faute à mon crayon qui n’écrit pas assez vite, à mon clavier préhistorique qui ne tape pas aussi vite que je pense, à fiston, qui n’a pas encore inventé la téléportation ( depuis le temps que je lui dis qu’il faut qu’il s’y colle … Cet enfant ne m’écoute pas), à fifille qui file ses collants plus vite qu’une poupée Barbie ne perd son sac à main (je ne sais pas si vous avez remarqué le temps que prend la recherche de collant taille 12 ans en ces temps d’arrière saison, à croire qu’un espace temps s’est creusé et que le fond de l’armoire de Narnia est le tonneau des Danaïdes). Y’a du Daphné du Maurier dans cette histoire, je vous le dis.
Bref, une note qui ne va pas révolutionner mon référencement minable, (je n’ose regarder les statistiques des dernières visites, les seules qui restent vont me sauter à la gorge), mais un coucou passager (comme le printemps ?)
Votre commentaire