Cette maison est suspecte dans tout le voisinage, depuis longtemps abandonnée de ses différents propriétaires, comme il se doit pour une maison hantée. Elle se métamorphose et se joue de ceux qui sont venus en ses murs pour découvrir ses mystères et ses fantômes.
L’initiative a été prise par le professeur Montagne. Bien que parfaitement équilibré et raisonnable, il est passionné par les phénomènes paranormaux. A Hill House, il veut tenter une entreprise d’observation rationnelle et cadrée. pour cela, il a sélectionné des observateurs selon un raisonnement quelque peu aléatoire mais qu’il présente comme scientifique : chaque candidat a été sollicité parce qu’il avait eu un lien, même tenu et oublié, avec un épisode surnaturel. Beaucoup de candidatures et peu de volontaires : ils sont trois, Eléanor Théodora et Luke. Luke est d’ailleurs hors concours, sa présence étant due au fait qu’il est le dernier héritier possible de Hill House.
Eléanor vient d’être libérée du joug maternel par la mort. Elle se rend à Hill House dans un état d’esprit champêtre, voire bucolique, dans une forme de premier exercice de sa liberté toute neuve. En route, elle rêvasse de princes charmants et de domaines hantés en pastel, dans dans la plus complète naïveté. Le trajet prend la forme d’une initiation fébrile ….
Arrivée la première, la maison lui présente son premier revers avant même sa façade hideuse : le gardien des lieux, un cerbère caricatural, et sa femme, chargé de l’accueil, le plus repoussant possible.
La douce Eléanor est rejointe par Théodora qui fait son entrée en scène aussi haute en couleur qu’Eléanor y voit d’abord une âme sœur, un modèle …. les deux jeunes femmes, le docteur et Luke, s’enferment ensuite dans le huis clos prévu, assez ennuyeux avant que les phénomènes ne pointent enfin le bout de leur museau …
Autant le départ du roman est troublant à souhait, avec la superposition dans le personnage d’Eléanor d’une couche enfantine, d’une point de modernité et de rêves gothiques, autant la suite s’étale en peu de choses. Même si la femme du docteur fait une irruption burlesque, avec un grain de diablerie drolatique, l’intrigue ne prend pas l’envol espéré …
Une déception par rapport à l’excellent Nous avons toujours vécu au château de la même auteure, où les personnages sont autrement plus biscornus et inquiétantes les âmes rôdeuses.
J’ai eu le même ressenti à ma première lecture. Surtout que j’avais vu et adoré le film, avant !
Quand j’ai lu Nous avons toujours vécu au château, je l’ai préféré de beaucoup, surtout pour son ambiance incroyable.
Puis il y a un an ou deux, j’ai relu La Maison hantée et l’ai largement préféré à ma première lecture…
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Je ne savais pas qu’il y avait un film, je vais aller voir parce que le potentiel pour un bon film, le livre l’a. Mais, en livre, Nous avons toujours vécu au château a tout le potentiel auto suffisant pour être juste excellent et complètement à part. j’avais été happée par cette ambiance si singulière et si prégnante !
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Si je retiens cette auteure je lirai donc le premier, mais je ne suis pas certaine que cela me plaise vraiment , je vais mettre son nom sur la liste.
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Je n’en suis pas certaine non plus, tu sembles lire peu de romans fantastiques. Nous avons toujours vécu au château n’est pas d’ailleurs vraiment fantastique, du moins pas que fantastique … Difficilement classable, en fait.
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Je vais m’en tenir à « Nous avons toujours vécu au château » qui m’attend, ainsi que son recueil de nouvelles et l’éprouvant « La loterie »…
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Tiens, un recueil de nouvelles ! Bonne idée pour le mois de mai qui s’annonce ^-^ … J’espère que cette année je trouverai plus de titres à me plaire que l’année dernière !
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Je te le souhaite aussi! Et… ravie de ta participation à venir!
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Il faut que je pense à m’inscrire, et à faire quelques réserves, je lis tellement peu de nouvelles que je n’ai rien en stock. Je vais aller voir dans les archives de l’année dernière.
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On vient de me le conseiller ou tout au moins de me conseiller cette auteure.
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Si ce n’est pas trop tard, prends vraiment Nous avons toujours vécu au chateau, c’est une claque ce bouquin !
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