Au début de ce nouvel épisode des aventures de Walt Longmire, je me suis dit que, chouette, Vic devrait rester hors du coup cette fois ci, vu l’état dans lequel elle était à la fin du dernier opus. Mais ce n’est pas pour rien que Vic est l’amoureuse de Walt, comme lui, elle est à l’épreuve des balles, comme lui, elle encaisse tous les coups, et retrouve ses santiags et ses jambes bronzées, comme lui son chapeau et son chien. Mais ça va, elle se tient à peu près tranquille cette fois ci et y va mollo dans la vulgarité.
Le plus difficile à canaliser dans cette histoire est l’ancien supérieur de Walt, Lucian Connally et aussi l’intrigue qui va dans tous les sens, qui glisse entre les doigts comme des grains de blés des wagons des trains interminables qui coupent les routes des plaines. Les wagons se suivent, mais il manque la locomotive. Les wagons sont les disparitions de trois femmes, que rien ne relie si ce n’est le suicide de l’homme qui tentait de les relier. ce qu’il n’y a pas réussi à faire avant de se tirer deux balles, une dans la joue, et une autre, la bonne, dans la tête. Un homme très à cheval sur les règles, qui aurait donc fait un essai pour être certain de ne pas se rater. Cet homme Gérald Holdman, était marié avec une ex fiancée de Lucian, dans des temps si avant Walt que cela n’a rien à voir avec l’enquête. C’est juste que cette dame a demandé à Lucian de jeter un œil sur la mort de son mari, et que Lucian refile le bébé à Walt.
C’est compliqué ? ben oui, ça finira par avoir un rapport avec l’enquête, après pas mal de wagons en retard : une femme au foyer, une strip-teaseuse occasionnelle, sa soeur qui joue de l’agrafeuse, la tenancière du strip-tease à la perruque de travers, le garde du corps qui perd son genou, et Lucian qui joue du colt contre les machines à café. De machines en machines, on en arrive au casino de la ville de Wild Bill et là, la neige se fait labyrinthe et on se retrouve complètement perdu, avec l’Indien et Walt qui se fondent dans un troupeau de bisons fantômes …. Et je vous en passe pas mal …
Pendant ce temps là, Cady, la fille de Walt, harcèle le portable de Vic pour que son père se décide enfin à laisser les affaires des autres tranquilles, et qu’il monte dans l’avion pour arriver à temps pour son accouchement. Walt, en trois jours trépidants, va donc accoucher la souris de la solution de la montagne d’emmerdements qu’il s’est mis sur le dos. Comme souvent dans cette série, le final est d’anthologie, et même si on sait que super Walt va forcément trouver la porte de sortie, vous vous accrochez aux parois jusqu’aux dernières lignes, et la ligne d’arrivée, 8.20, Philadelphie, Pennsylvania Hospital.
Pourquoi c’est bien quand même alors qu’on n’y comprend pas grand chose ? Ben, pour toutes les raisons précédentes ….
Pfff je l’ai lu aussi, mais comme toi moins il y a de vic mieux c’est
J’aimeJ’aime
Elle se tient à peu près tranquille dans ce titre, et puis, on ne sait jamais, elle va peut-être finir par comprendre qu’elle nous énerve !
J’aimeJ’aime
Je suis restée bloquée aux trois premiers ; je reprendrai un jour. Je ne me souviens pas que le personnage de Vic était aussi envahissant.
J’aimeJ’aime
Si tu t’es arrêtée aux trois premiers, c’est normal, Vic prend de la place au fur et à mesure, et cela dépend des épisodes. Mais mis à part elle, j’ai toujours autant de plaisir à lire les aventures de Walt.
J’aimeJ’aime
Lu aussi, et apprécié. C’est le genre de personnage qu’il est bon de retrouver quand rien ne va (autour de nous).
J’aimeJ’aime
Walt est le personnage type du sauveur …. Dommage qu’il n’existe pas dans la vraie vie !!!
J’aimeJ’aime