Manon est célibataire et ce célibat lui pèse. Malgré les calculs du taux de compatibilité que lui proposent les sites de rencontres sur Internet, elle multiplie les rencontres miteuses et les parties de jambes en l’air calamiteuses.
Une fois seule, pour s’endormir, elle se laisse bercer par le ronron de la radio que cracotte les délits de fuite, accidents de la route, bagarres d’ivrognes que ses collègues gèrent sans relâche. Elle, son terrain est plus prestigieux, elle appartient à la brigade criminelle de Cambridge.
Edith est la fille ainée et très gâtée de Miriam et Ian, autrement dit Sir et Lady Hint, le gratin de la bonne société. Lui est un chirurgien très occupé, elle est femme au foyer. Après avoir élevé sans difficultés majeures Edith et son jeune frère, elle fait de la décoration auprès de son si séduisant et affairé mari. C’est le genre de foyer où l’on coule son dimanche sur canapé chic, devant le feu crépite et Mozart qui se tient bien en toile de fond.
Et puis, Edith a disparu. Etudiante brillante, parfaitement conforme aux attentes parentales, elle a malgré tout sa touche d’originalité écologique et milite en des draps bien brodés pour une société de basse consommation, sans banques, avec légumes bios, qu’elle ne va quand pas faire pousser elle même … Elle est loin d’être une rebelle et s’accommode fort bien de l’argent de papa et de son fiancé bellâtre et insipide. Ses traits de caractère sont révélés au fur et à mesure de l’enquête, peu palpitante, à son image. Même si l’auteure tente de pimenter les enquêteurs, dont Manon, d’interrogations existentielles sur les joies de la vie en couple. De même, on peut lire quelques rebonds possibles grâces aux cris d’offraie des parents qui tentent de s’opposer lorsque la police et les médias révèlent qu’ Edith ne menait pas vraiment une vie de bâton de chaise.
On ronronne donc en attendant que le corps d’Edith ne repointe son nez mignon et frivole, ou que Manon ne sorte de son obsession à vouloir pousser cadis et landaus avant que le glas de la quarantaine ne sonne.
Une autre lecture de feignasse qui s’assume, en mode très feignasse.
Je me demande pourquoi la radio « cracotte » il doit manquer un « h » non?
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En mode feignasse, décidemment … Merci, je pense avoir quand même le courage de l’ajouter, le h !!!
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Lectures de feignasse, dis tu? ^_^
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L’enquête s’étire tellement que tu peux tourner les pages sans vraiment les lire … Si c’est pas feignasse, ça !
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Voui, bah ça ne me convainc pas trop.
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Je ne chercherai sûrement pas à convaincre … Hélas !
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bof! pas trop tentée, même une » lecture de feignasse » risque d’être compliquée pour moi 🙂
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Ne sois pas tentée, ce n’est vraiment pas la peine ! La lecture, compliquée pour toi ? Mince alors …
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un livre lu … oublié à tel point que je l’ai racheté quand il est sorti en poche ayant totalement oublié l’avoir lu ! mauvais signe;;;;;
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Très mauvais signe, d’autant plus que l’offrir devient du coup compliqué ! Reste une boîte à lire, je sais que mon exemplaire ne va pas rester longtemps dans mes étagères non plus. Je n’aime pas mettre dans la boite un titre que je n’ai pas aimé, mais je me donne bonne conscience en me disant qu’au moins, je lui donne une petite chance d’être plus apprécié.
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La saison se prête au mode feignasse, comme en été….
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La période des fêtes étant plus calme que d’habitude, je vais quand même me secouer un peu les neurones !
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