Francesca est femme de fermier, sa maison en bois , au bout d’un chemin du sud de l’Iowa, est à la fois pleine d’histoires et vide de la sienne propre. Robert Kincaid, écrivain photographe, travaille en free lance pour le National Géographic qui lui commande des reportages plutôt plan plan mais qui assurent à cet homme solitaire son ratio de grands espaces. Dans le comté de Madison, il y a peu de curiosités renversantes et dans la vie de Francesca, il n’y en a pas du tout.
Quand le récit commence, elle a soixante sept ans et comme tous les ans depuis des années, elle répète les gestes rituels d’une soirée qui a failli l’emporter dans les rapides de l’amour. Même si elle est restée, finalement, au pays des ponts couverts que Richard était venu photographier. Sérénité et nostalgie baignent le récit du souvenir de ces quelques jours, parenthèses magiques pour les deux adultes matures dont les corps et les cœurs ont vibré si intensément, que jamais, le prix à payer ne fut regretté
En quelques regards, Richard le baroudeur bouscule la beauté simple de Francesca, femme au foyer, mère de deux enfants, beauté sensuelle que son mari a sans doute vu, lorsque vingt cinq avant, jeune soldat, il prit la main de la jeune italienne pour la mener vers la vie tranquille et monotone qui s’étend, comme les champs fertiles et les élevages bovins, à perte de vue, à partir de la véranda d’où Francesca vit venir le cow boy solitaire, oubliant mari et enfants. ou presque, puisqu’ils vont quand même revenir de la foire rurale, et qu’il faut faire attention aux ragots, Francesca et Richard vont vivre une love story intense, mélancolique, bucolique, une découverte réciproque de la complicité …
Bon, il y a quand même des violons dans dans l’air, et le style est plat comme les plaines, sans compter les redites incessantes dans la description de Richard par le cœur et les regards énamourés de Francesca., le léopard chaleureux, la souplesse de son corps, la sensualité de sa sueur, de sa chemise, de son ceinturon …. tout y passe. Une danse sous la lampe de la cuisine devient d’un exotisme torride et la femme mûre, pâmée, est « submergée par un pouvoir physique et émotionnel pur. » alors que le grand fauve fait homme lui murmure qu’il est » la grande route et le pélérin et toutes les voiles qui ont pris la mer. » Tant d’emphase immodeste a fini par me faire pouffer …
J’ai préféré le film qui est un de mes films « doudou » et j’ai malgré tout apprécié mais sûrement parce que je connais le film par coeur, les images me revenaient, Clint Eastwood et Meryl Streep étant parfaits et les images sont sublimes et certaines même cultes…. Alors oui j’ai beaucoup aimé mais si je n’aimais pas autant le film qu’en aurais-je pensé ? 🙂
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Je comprends bien le concept de film « doudou », celui ci ne fait pas parti des miens, et pourtant il en réunit pas mal de critères … Et oui, à la lecture, les images des acteurs me revenaient aussi, mais du coup, le roman me paraissait être une mauvaise copie du film !
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J’ai vu le film plusieurs fois et j’ai envie d’en rester là. Surtout que le roman ne me paraît pas apporter énormément en plus.
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Je dirais même plus, le roman, c’est du moins ! Le style est redondant, voire pompeux …
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j’adore le film même après l’avoir revu plusieurs fois, et je pense que je vais aussi en rester là, j’ai trop peur d’être déçue 🙂
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Je ne peux pas te dire le contraire, ayant été très déçue par ce roman ! En fait, je crois que j’aurais simplement dû revoir le film, au moins j’aurais passé un bon moment …
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Même pas vu le film! Mais pour les acteurs, on ne sait jamais. Le roman semble dispensable?
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J’ai vu le film plusieurs fois, il est un peu trop mélo pour moi mais il y a tout pour se laisser prendre dans une romance douce amère. Et les acteurs comme la lumière sont de vrais pièges à coeurs sensibles !
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Et bien je vais rester sur le film…
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L’avantage avec ce film, c’est qu’on le revoir plein de fois, au moins, on n’est jamais déçu !
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Et moi, je pouffe à la lecture de ton dernier paragraphe. Je vais m’en tenir au souvenir que je garde du film. Bien fait pour moi!
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Et je jure que je n’exagère pas sur le style érotico nunuche, je n’en pouvais plus du léopard … Tu imagines le mec qui te murmure à l’oreille qu’il est la grande route et qu’il va te faire prendre la mer … Au secours !
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C’est désolant, tant d’emphase bas de gamme. Je comprends que tu n’en pouvais plus. Tu as été masochiste de te rendre à la fin!
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Pas très original comme commentaire, mais je vais en rester au film, moi aussi…
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Même si le film est un peu fleur bleue, il ne tombe pas dans le ridicule, au moins. Et heureusement, les dialogues n’ont pas repris les métaphores de la séduction virile …
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J’ai levé les yeux au ciel en lisant les citations.
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Comme on n’a que son point de vue à elle sur lui, on ne sait pas si il est vraiment couillon à ce point ! Mais c’est énervant, comme tic d’écriture.
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déjà le film est un peu trop romance pour moi mais ce que tu dis de ce roman est trop drôle et ne me donne pas du tout envie!
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