Niamh et Ruairidh sont originaires de ‘île de Lewis, l’île préférée de l’auteur, comme on le sait depuis la trilogie à succès. Depuis leur enfance, ils se cherchent du regard, tournent autour d’un parcours amoureux émaillé de silences, de petites trahisons entre amies, et de lourds secrets de famille. Leur histoire est intimement liée au décor naturel et grandiose dans laquelle elle s’est ancrée, finalement, à l’âge adulte, dans la lumière qui teinte les montagnes du Sutherland au soleil couchant, lumière qu’ils peuvent admiret au travers de leur baie vitrée, depuis la vaste demeure moderne qu’ils se sont construites, au bout du bout de tout.
Cependant, c’est à Paris que l’histoire commence et dans le milieu de la haute couture. Car les deux tourtereaux, qui vont sur la quarantaine, quand même, ont imaginé ensemble un tissus extraordinaire, issu de la tradition de l’île et promu sur les podiums des défilés. Leur réussite est commerciale et de prestige, le Ranish Tweed concurrence le Haris Tweed grâce à un créateur surdoué, complétement disjoncté qui sest emparé de sa souplesse pour le marier avec des chaines et du cuir. Depuis le show londonien, provocateur à souhait, le succès s’installe. A Paris, le couple parait ne plus filer un amour parfait, alors quand Niamh voit son homme s’engouffrer dans une Mercédès à la porte de leur hôtel, accompagné d’une belle styliste russe, forcément, elle les prend en chasse, juste à temps pour assister à l’explosion du véhicule, qui forcément, pulvérise le mystère en tous petits morceaux. Retour sur l’île, ses tourbières et les souvenirs lancinants de l’amour peut-être deux fois perdu.
C’est l’occasion pour l’auteur de tendre plusieurs fils, celui de l’intrigue policière, mais aussi celui des traditions de l’île, la transmission de ce savoir faire tisserand des anciens, qui faisaient voltiger la navette entre les fils de chaîne du fameux tweed. L’entreprise de Niamh et Ruairidh était un retour à ses sources d’inspirations, aux couleurs changeantes des paysages, des falaises venteuses, surplombant des criques aux eaux glacées et trompeuses.
Malgré ce charme certain, l’intrigue s’étire en des ramifications de plus en plus effilochées, et s’embourbe dans des hypothèses de plus en plus farfelues, le huis clos sur l’île a des allures de rafiot qui prend l’eau.
Une participation au challenge A year in England
Et bien avec cette conclusion, je ne vais pas noter ce livre… ça m’arrange…
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J’ai du mal à trouver un polar qui me convienne en ce moment, j’ai eu plusieurs déceptions à suivre … C’est la première que je publie …
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Bardaf c’est l’embardée avec le dernier paragraphe 😉 Bon, il semble que tout n’est pas de qualité chez Peter May mais ça ne fait rien, je n’en ai lu qu’un jusqu’à présent !
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C’est un auteur qui a beaucoup publié. j’avais choisi celui-ci sur le conseil d’une amie et surtout parce qu’il se déroulait sur l’île de Lewis. Et concernant l’évocation de ce lieu et de ses habitants et coutumes, aucune déception … Mais ce n’est pas suffisant pour un polar !
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Je n’en ai lu qu’un, c’est bien, mais je verrai la trilogie. Ici tu n’as pas l’air assez enthousiaste
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La trilogie de l’île de Lewis et excellente ! A découvrir pas à pas …
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comme celles qui me précèdent j’aime bien ne pas noter un titre ! Et là, je suis certaine d’éprouver peu ou prou la même chose que toi.
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J’aime bien les intrigues assez carrées, je décroche quand elles ne sont pas suffisamment réalistes, et ici, ben, ça s’embrouille et part en quenouille. Tu peux tenter la trilogie, très dépaysante !
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Bon, et bien celui-ci, je ne le note pas. Bien que le milieu dans lequel se déroule l’histoire est intéressant.
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L’île de Lewis sous la plume de Peter May est très attirante, sombre et mystérieuse à souhait. Mais selon le témoignage d’amis qui y ont séjourné, la réalité est plus tristounette …
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Dommage pour la conclusion, parce qu’au départ il me tentait bien.
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J’ai eu du mal à le terminer, tellement j’avais décroché, et le final en Déus ex machina est juste à pleurer !
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Bon, je n’ai lu que le premier tome de la trilogie, je vais rester concentrée sur les deux suivants 🙂
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Ils sont aussi très bien et très dépaysants, comme le premier !
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J’ai lu un Peter May , j »avais bien aimé. Je ne lirai pas celui-ci alors.
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Je ne sais pas trop si je vais retenter un titre de cet auteur. j’ai l’impression que mis à part la trilogie, il écrit ses romans un peu à ligne … Mais je ne demande qu’à me tromper !
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Mince, ça partait bien. J’ai un livre dans ma PAL de cet auteur, L’île des chassuers d’oiseaux,tu me le conseillerais?
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Oui, des deux mains ! C’est le premier tome de la trilogie et tu découvres l’île de Lewis, seshabitants, et des coutumes très exotiques …
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