Etonnants voyageurs 2013

Prêtes pour une nouvelle édition ? De nouvelles agapes, de nouveaux achats, la même turbulence tranquille, les sacs pleins, les verres vides enfin remplis, les petites phrases grands souvenirs, les mêmes moules marinières ? ou pas …

(Je dis prêtes, parce qu’avec mes copines-lectrices-du -festival, on n’est que des filles, il y a bien un ou deux de nos hommes, mais il ne comptent pas vraiment (il y en a un qui ne lit qu’en anglais des livres que je ne n’ai pas encore lus, évidemment, ça m’énerve, et en français, les livres que j’ai préférés, ça m’énerve aussi, mais en général, il est d’accord avec moi … et un autre homme un peu work addict qui vérifie sur son Ipad si il peut acheter les livres … P. tu as le droit de me flinguer numériqement, seulement SVP))

Boyden n’est pas de retour, tant pis pour lui, on avait peaufiner notre argumentaire depuis le temps de notre stupéfaction, mais Vélibor Colic revient … Et si c’est celui de la phase adoucie de Jésus et Tito, je vais faire dédicacer même l’étiquette de la bouteille de blanc qu’on aura, en bonnes festivalières, éclusée la veille sur la plage, face ou soleil couchant, ou sous la bruine d’une terrasse chauffée (on espérant que cette année, on aura le plein de cahouettes ou pas de frimas, voire pas de douche de pluie sur nos sandales). Parce que « Archanges », je n’y arrive pas, pour l’instant.

Une délégation conséquente aussi, vient d’Afrique du Sud : André Brinck en tête, et Déon Meyer aussi (mais je n’ai lu qu’un titre de lui, que j’ai pas réussi à finir, en plus …), les autres auteurs de cette contrée me sont totalement inconnus et donc à explorer dare-dare …

Le papa d’Erlandur, Indridasson, dont je réussis à écrire maintenant le nom sans une faute, ce dont je ne suis pas peu fière, depuis le temps aussi, vient se coltiner aux foules en délire fanatiques du ténébreux détective (j’espère qu’il  aura du poisson fumé sous le coude, depuis « Etranges rivages » j’en bave) parce que sinon, comme j’ai déjà tout lu,  je laisserai la place dans la file, pour aller me faire écraser les bulbes plantaires du côté de chez Baraton, vu que le jardinage versaillais, ça me fait rêver de haies qui poussent et de fontaines baroques grandeur piscines !

Les belles, intelligentes, etc …. Carole Martinez (« Coeur cousu » et « Du domaine des murmures« , ben non, y’en a pas un autre, pas encore) et Maëlis de Kérangal ( « Corniche Kennedy« , « Pierre, feuilles, ciseaux« , » La naissance d’un pont« , « Tangente vers l’est« ) seront là aussi à nouveau. Je vais passer devant leur stand à quatre pattes pour éviter la honte de l’année dernière, j’en ai encore de nouvelles bouffées de chaleur toutes fraîches !

Sinon, ben sinon, ça va être de la découverte, quelques pistes notées à droite et à gauche :

 Rosa Montero (je viens de finir « Le roi transparent », pas mal du tout …), donc, à suivre, Dimitris Stéfanakis dont j’avais bien aimé « Jours d’Alexandrie« , découvert en ces lieux l’année dernière.

La pêrtinente Leonora Miano dont l’article sur la politique et la littérature m’a bien fait tilt aux neurones (et dont le prénom de la nourrice était …. une cahouette en plus pour chaque bonne réponse.)

Nick Stone, dont le « Tonton clarinette » a épaté mon homme.

Dewitt Patrick et Weller Lance dont les deux titres respectifs : « Les frères sisters » et  » Widerness » me tendent  leurs petites mains depuis quelques temps.

David Vann, dont « lmpurs » me glace quand même un peu. Il semblerait qu’il y fasse plus chaud que dans les îles de « Sukkwan Island » et « Désolations », mais ce n’est peut-être pas une raison suffisante pour retourner se faire secouer le cocotier de la pulsion …

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