A Little Wing, il ne se passe jamais grand chose, le vent est froid en hiver, surchauffé en été, les rues sont droites. L’hôtel, le seul bâtiment qui aurait pu avoir un intérêt architectural quelconque, a été détruit après usage de maison de retraite. Au bout de la grande rue, il y a un bar, et à l’autre bout, un autre bar. Juke box, néons, billards, tabourets et comptoirs, habitants, semblent interchangeables et immuables. Au centre, cependant, il y a la vieille fabrique, où fut un temps plus glorieux, les trains s’arrêtaient pour se remplir du maïs qui coulait du grand silo.
Ce fut le repère de la bande d’adolescents dont Lee n’était pas encore le centre vibrant. Le silo, ils ne l’ont connu que vide et ouvert sur la voie lactée et les champs à perte de vue. Ils y ont éclusé pas mal de bières et de paroles en l’air.
Lee est devenu une star de la chanson. Autour, il y a ses amis de toujours, Hank, Kip, et Ronny. Hank s’est marié avec Beth, comme prévu, ils sont restés à la ferme, fidèles admirateurs de Lee, qui revient passer des soirées familiales auprès d’eux quand ses tournées internationales lui laissent le temps de revenir à Little Wing. Ronny est resté aussi, mais parce qu’il est un peu tout cassé par les rodéos et que sa tête et partie un peu dans les étoiles. Kip est le citadin qui a réussi, ailleurs, et avec d’autres valeurs.
Le roman commence le jour de son mariage avec une superbe fille de Chicago, consultante internationale comme lui, à qui il a imposé, plus au moins, ce retour dans le cœur perdu du Wisconsin, qu’il a lui aussi chevillé à l’âme. C’est l’enterrement de sa vie de garçon dans un club de golf qui lance le récit des failles, des mini trahisons, des nom dits de la bande, obtenant de Lee ce que les autres n’avaient jamais osé lui demandé, une prestation chantée presque officielle, une présence de la star, plus que de l’ami.
On part alors sur les rails des traces indélébiles de ces amitiés fluctuantes, avec des encoches que les bières font parfois descendre, parfois rendent cassantes, les écarts entre Lee et les autres ne sont jamais définitifs, toujours à reconstruire, à maintenir, avec le silo en point d’orgue.
Chaque personnage est attachant, leur parcours commun aussi, les historiettes de leurs déchirures raccommodées aussi, mais voilà, je suis restée à la surface de leur bocal d’attache. Faut croire qu’il faut être du Wisconsin pour en sentir l’attrait aimanté …
Et une cinquième participation, mais hors thème du jour, pour Plaisir à cultiver
Je ne te l’aurais en effet pas conseillé, pas assez de chair pour toi !
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Ils sont gentils les garçons, les filles aussi d’ailleurs, pas vraiment de défauts non plus au bouquin, c’est juste que bof, pas accroché.
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J’avais bien aimé, malgré un début un peu raplapla… ça change des romans noirs, je trouve.
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ça c’est sûr qu’au niveau de l’action, on est tranquille, Heureusement les personnages sont bien campés, on ne se paume pas. Faut dire qu’il ne sont pas beaucoup, et vu la taille de la ville … ^-^
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J’en déduis que tu n’iras pas visiter cette état des Etats-Unis….
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Les USA ! aucune envie de voyage en ces contrées, sauf la route soixante huit peut-être, mais il va falloir que je repasse le permis moto, avant, et que je me trouve une tenue de biker. C’est pas gagné !
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C’est un roman qui a plutôt bien marché pour moi; je ne me suis pas senti frustré par ma lecture. j’ai même fermé le roman avec l’envie de lire un autre roman de l’auteur.
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Pas frustrée vraiment non plus, un peu dubitative. Pour l’instant, pas vraiment envie de retenter un titre du même auteur, mais on ne sait jamais …
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J’ai visité le wisconsin c’est l’Amérique rurale les gens sont très accueillants.
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Sûrement ! en tout cas, c’est cette douce atmosphère qui transparaît dans le roman !
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Je l’avais noté, sans urgence, et finalement je ne l’ai pas lu. Ton billet ne va pas m’inciter à le remettre en tête de liste.
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A sa sortie, j’ai eu l’impression d’un déferlement de notes, ça s’est calmé, et depuis plus de 10 ans de blog, on sait que les romans qui ne reviennent pas, c’est que le titre a pu plaire sur le moment, mais que il n’y a pas forcément assez de fond pour tenir la longueur des nouveaux titres qui s’accumulent …
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Non non, il ne faut pas être juste du Wisconsin pour en sentir l’attrait aimanté! Ça a très bien fonctionné pour la Québécoise! Il y a des romans dans lesquels on se sent bien. Juste bien, sans rien demander de plus. Et ce roman m’a fait cet effet-là!
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D’accord, j’exagère sûrement, mais quand même … J’ai eu l’impression de traverser la Beauce, région française plate, entre maïs et blé … Là non plus, je n’ai rien contre la Beauce, mais, bon, c’est quand même plat. On peut sûrement aussi s’y sentir bien, hein ^-^, mais bon, ils sont bien gentils les gars dans le roman, tout le monde est sympa, c’est chouette, mais bon … Voilà quoi … (commentaire à haute teneur philosophique ! =
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Je l’ai trouvé tellement cucul ce roman ! L’amitié qui déborde de tous côté avec une telle naïveté et des phrases aussi simplistes, je peux pas…
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T’exagère ! Il y a de très belles descriptions de la nature, aussi ^-^. Et de la star qui reste humaine … pfoouuu, tant de mauvaise foi, tout ça parce qu’ils ne s’écharpent pas avec règlement de compte à OK corral …
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Bonsoir aleslire, je n’ai pas beaucoup aimé ce roman avec une histoire qui ne m’a pas intéressée et les personnages restent superficiels. Bonne soirée.
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Superficiels, oui, mais sympathiques … Voire trop sympathiques ?
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